La Bataille du Mans au jour le jour: le contexte politique et militaire
Le 19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse. Très vite, les défaites se multiplient à l’est du territoire national. Celle de Sedan, le 2 septembre, est le coup de grâce pour Napoléon III et le second Empire. Défaite militaire, cataclysme politique… La IIIe République est proclamée deux jours plus tard. Un gouvernement de Défense nationale est constitué par des députés parisiens républicains. Les nouveaux responsables du gouvernement français dont Léon Gambetta refusent la défaite et décident de poursuivre la guerre.
Ministre de l’intérieur et bientôt responsable des prérogatives de la Guerre, Gambetta fuit la capitale assiégée en ballon, le 7 octobre. Direction la Picardie. Il continue le chemin en train vers Tours et s’arrête au Mans, le 9 octobre. Il est ovationné par la foule.
Le nouveau gouvernement français constitue une force de reconquête : l’armée de la Loire avec des troupes disparates. Fin novembre, celle-ci compte 200.000 hommes. Le mouvement vers Paris est retardé. Finalement décidé, celui-ci est rapidement stoppé. Orléans est perdue le 4 décembre et l’armée de la Loire se scinde en deux parties : la première se replie sur Aubigny et Bourges, la seconde, décroche vers Blois et Vendôme. Celle-ci , commandée par le général Chanzy, devient la deuxième armée de la Loire. C’est aussi le début de la « retraite infernale ».
Du 15 au 19 décembre, l’armée française se replie vers Le Mans où elle prend position.
Texte: Françoise Grenier.
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Anne Baillot (July 28, 2021). La Bataille du Mans au jour le jour: le contexte politique et militaire. Guerre franco-allemande / Deutsch-Französischer Krieg 1870/71. Retrieved September 17, 2024 from https://doi.org/10.58079/pe1u
