La Bataille du Mans au jour le jour: mercredi 11 janvier 1871, les combats se multiplient aux abords du Mans

Après l’échec de la veille à Chanteloup, à l’Est du Mans, la cavalerie allemande tente une nouvelle percée à Saint-Célerin, sans succès. A une douzaine de kilomètres au sud, de violents combats sont menés à Champagné.

Non loin de là, les Prussiens attaquent et prennent le plateau d’Auvours : point haut qui domine Le Mans, une des pièces maîtresses du dispositif français. Cette position commande, en effet, la route de Paris. En fin d’après-midi, 2000 Français s’élançent sur les pentes enneigées du plateau, galvanisés par le général Gougeard.

Portrait du général Auguste Gougeard.

Ils reprendront le site dans la nuit. Le bilan humain est terrible.


Représentation allemande de la charge d’Auvours
Archives municipales – Le Mans
 

Une autre offensive prussienne majeure est lancée au Sud-Est du Mans, au Tertre de Changé.

Les combats de la journée sont très durs et les pertes, de part et d’autre, importantes.

Le monument d’Auvours, érigé en 1874 Archives municipales – Le Mans

Ne pouvant briser la résistance française sur le Chemin-aux-Boeufs, les détachements allemands cherchent une issue plus au sud, à la « Tuilerie ». Ils réussissent à percer vers 19h30, ouvrant la route vers Pontlieue et Le Mans. Trois tentatives de reprises vers 20h et 21h échouent. Chanzy décide d’arrêter la bataille et donne l’ordre de la retraite.

Texte: Françoise Grenier.

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Anne Baillot

I am a Professor of German Studies at Le Mans Université. My areas of research include German literature, Digital Humanities, textual scholarship and intellectual history.

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